Le VéloSoleX (marque déposée), plus communément appelé Solex, est un cyclomoteur dont le moteur a été créé et fabriqué par la société de mécanique française Solex. Il en a été produit plus de sept millions, sous plusieurs versions, de 1946 à 1988.
Un peu d’histoire sur le Solex…
Le Solex est un symbole de l’ingéniosité française en matière de deux-roues, qui est aussi riche qu’innovante. Démarrée en 1905, la marque Solex, fondée par Marcel Mennesson et Maurice Goudard, s’est inscrite dans l’histoire avec son cyclomoteur emblématique, le VéloSolex, commercialisé à partir de 1946. Ce véhicule est rapidement devenu un incontournable de la mobilité, grâce à son moteur à galet économique et pratique monté sur un vélo.
Dès 1946, le VéloSolex fait son apparition avec un moteur de 45 cm³ sur un cadre de vélo. Des évolutions notables incluaient l’introduction de modèles numérotés en 1954, comme le Solex 330, et l’ajout d’innovations techniques comme l’embrayage automatique centrifuge sur le modèle Solex 1700 en 1960. Le Solex a su se réinventer à plusieurs reprises, avec des versions améliorées et de nouvelles fonctionnalités comme des roues de différentes tailles ou encore des versions pliables, afin de rester pertinent sur le marché du cyclomoteur.
Le groupe Solex marque l’arrêt de la production en 1988 en se faisant racheter par le groupe Magneti-Marelli en
Pendant toutes ces années, c’est plus de 8 millions de Solex qui ont été produits entre 1946 et 1988, démontrant l’ampleur de sa popularité et sa diffusion internationale. Selon le dernier fabricant de Solex il resterait en Europe 1,5 millions de Solex en circulation dont la majorité en France.
L’évolution du Solex:
À cette histoire s’ajoutent les nombreux modèles produits au fil des ans, avec leur année de commercialisation respective :
Solex 330 : 1953
Le premier Solex commercialisé est également le premier d’une longue série à être identifié par un numéro.
Cylindrée : 49 cm3 (ne changera pour aucun modèle)
Puissance : 0,5 ch
Solex 660 : 1955
Ce modèle bénéficie d’un nouveau cadre qui comporte des repose-pieds ainsi que d’améliorations esthétiques sur le moteur, qui reste celui du Solex 330.
Puissance : 0,5 ch
Solex 1010 : 1957
Le Solex 1010 possède un nouveau moteur avec un balayage en U et un piston bombé dépourvu de déflecteur.
Puissance : 0,5 ch
Solex 1400 : 1958
Ce modèle arbore un nouveau cadre avec des roues de 550, une évolution qui restera la norme jusqu’au dernier modèle, à l’exception du Solex 5000. Il est équipé du même moteur que le Solex 1010.
Puissance : 0,5 ch
Solex 1700 : 1959
Le Solex 1700 s’équipe d’un embrayage automatique centrifuge, ce qui maintient le moteur en contact avec le galet, même à l’arrêt, permettant un démarrage aisé par une simple poussée. Par la suite, tous les moteurs de Solex en seront équipés.
Puissance : 0,5 ch
Solex S2200 : 1961
Le Solex 2200 s’enrichit d’un antiparasite et voit sa puissance moteur passer de 0,5 à 0,7 CV.
Puissance : 0,7 ch
Solex S3300 : 1964
Le cadre devient carré et entièrement embouti, cependant les garde boues restent les mêmes que ceux du S2200.
Puissance : 0,7 ch
Solex S3800 : 1966
Le Solex 3800 se distingue par une augmentation de sa puissance moteur et l’ajout de garde-boues nervurés. De plus, une étiquette blanche et rouge portant l’inscription « S3800 » fait son apparition sur le filtre à air.
Puissance : 0,8 ch
Solex S5000 : 1971
Le S5000 possède des roues compactes de 16 pouces, un garde-boues en acier inoxydable et d’un guidon surélevé. Disponible en couleurs bleu, jaune, orange et blanc. Ce modèle arbore un réservoir et un carter de volant magnétique en plastique blanc. Pour tous les colorie se modèle 5000 se décline également en une version pliante, le Plisolex. Il est équipé d’une charnière au niveau de la poutre centrale permettant son pliage facile ainsi que d’un moteur aisément amovible.
Puissance : 0,8 ch
La sortie de grange
On à pu voir que le Solex à marquer le milieu du XXème siècle. Et aujourd’hui beaucoup de personne arrive à en récupérer pour les restaurer.
j’ai pu récupérer ce Solex 2200 de 1966 qui appartenait à mes arrière grands parents. Ils l’utilisait pour aller au travaille, dans les champs et chercher le pain. Ils n’en avaient plus l’utilité et l’avais laisser de coté dans la grange.
Restauration et remise en marche du Solex…
Nous pouvons maintenant passer au vive du sujet. la restauration d’un Solex !
Après un bon nettoyage, il faut tout remettre en marche en commençant par vidanger le réservoir d’essence pour le nettoyer à l’intérieur avec de l’acide pour enlever la rouille (vous pouvez le faire avec du Coca ça fonctionne aussi). Cela permettra à votre moteur de recevoir une nouvelle essence propre et sans crasse.
Une fois que le réservoir est propre, vérifiez que les durites d’essence (entrer/sortie de carburateur) ne sois pas boucher en les démontant et en le rinçant avec de l’essence. Vous pouvez en même temps démonter la pompe à essence et le carburateur pour l’ouvrir en nettoyant chaque pièce à l’essence (flotteur et filtre).
Vous pouvez retrouver des pièces de solex pour poursuivre la rénovation en cas de besoin sur ce lien:
L’allumage
Pour vérifier si il y à de l’allumage du Solex, il faut voir si la bougie fait une étincelle.
Pour cela il faut démonté la bougie et la mettre en contact sur la culasse et faisant tourner le volant moteur.
Si la bougie ne fait pas d’étincelle il faut alors démonter le volant moteur et poncer les cosse des bobines de cuivre.
1er démarrage !
Pour le 1er démarrage, munissez-vous d’une bouteille d’eau car ça va être sportif.
Pour éviter de pédaler dans le vide en espérant un démarrage vérifier que tout soit correctement brancher et qu’il y est de l’essence.
Baisser le moteur sur la roue avec le starteur en position départ (à gauche) puis pédaler. vous-devriez pédaler un petit moment le temps que l’essence arrive de nouveau au moteur et qu’il démarre.
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